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Jeu du 13 Novembre 2015 - Qui est qui ?
Première série de notre nouveau jeu "Qui est qui ?" nous vous proposons cette semaine 2 photos pour replonger quelques années en arrière avec le Centre Hillel.
Saurez-vous reconnaitre les visages sur ces 2 photos ? Pour participer, rien de plus simple. Il vous faut reconnaitre le nom d'au moins 4 des enfants de la première photo et 3 de la seconde et nous envoyer votre réponse par mail à l'adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Cliquez sur les photos pour les voir en plus grand
photo n°1 | photo n°2 |
Pour les nostalgiques vous pouvez aussi lire les articles d'où proviennent ces photos.
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Rendez-vous la semaine prochaine pour les réponses !
Toledot : amour et crainte de D.ieu
Par Mendy Danan
La paracha commence par ses termes: "Voici la descendance d'Itshak le fils d'Avraham, Avraham engendra Ytshak".
Tous les commentaires s'arrêtent sur cette répétition flagrante en cherchant à la comprendre. Nous le savons, chaque mot de la Torah compte et il n'y a pas de répétition pour le plaisir ou pour la forme mais forcément une interprétation. Nous allons apporter une réponse d'après le sod.
Avraham signifie la "Ahava", le service divin motivé par l'amour de D.ieu. Ytshak signifie la "Yrah" le service divin motivé par la crainte de D.ieu.
La Torah répète finalement en un seul verset deux fois Ytshak et Avraham. C'est une simple allusion aux deux types d'amour de D.ieu et aux deux types de crainte de Dieu qu'il peut y avoir dans notre pratique.
Commençons par l'amour de D.ieu. Il peut y avoir l'amour de D.ieu dans le sens où la personne met en pratique les commandements car elle ressent les bienfaits que peut apporter le service divin. Cet amour de D.ieu qui se matérialise par la pratique et le respect des commandements apporte un bienfait au niveau moral mais également matériel par la récompense que peut apporter dans ce monde ici-bas le respect des commandements dictés par D.ieu.
La deuxième est plus fine. Il s'agit là d'une pratique liée à la volonté d'être proche de D.ieu, sans réfléchir aux conséquences, sans espérer ou attendre de récompense.
Dans les mots du tehilim Kirvat elokim li tov, il est dit que la Proximité avec D.ieu est source de bonheur et il en va de même pour la crainte de D.ieu. Comme pour l'amour de D.ieu nous pouvons distinguer ici deux types de crainte. La première forme de crainte de D.ieu est celui qui se méfie des mauvaises conséquences du péché, de ce qu'il fait de mal ou de ces mitstvot qu'il ne fait pas. Il craint la sentence de D.ieu envers lui.
La deuxième forme de crainte est plus subtile. Il s'agit de celui qui craint Dieu parce qu'il ressent à tout moment son regard et qui donc n'ose pas faire un geste de trop, glisser là où il ne doit pas se trouver. Chaque geste, chaque action se fait en pensant à D.ieu.
Ce n'est pas la peur de Dieu mais la crainte et le respect profond du grand maître de l'univers qu'ils observent en se rappelant que D.ieu les contemple à chaque instant. Voici cette fine allusion d'apres le sod que notre parachat nous apporte à travers son premier verset.
Chabbat chalom
Mazal Tov à la famille Mimouni
28 octobre 2015
Un grand Mazal à Isabelle et Patrick Mimouni et à toute la famille pour la Bar Mitsva de Yossef. La mise des téfilines a eu lieu ce mercredi 28 octobre 2015 au Centre Hillel.
Hayé Sarah : l'année prochaine à Jérusalem
Par Jonathan Weizman
Edmond Fleg disait : « Dieu n’a jamais promis leur terre aux peuples, Il leur a donné. Il a promis cette terre à Israël et Il ne la leur donne pas ? La réponse c’est parce qu’au fond Israël n’en veut pas et lui préfère une autre terre ».
Alors qu'Efron veut absolument offrir le terrain pour la sépulture de Sarah Abraham insiste pour l'acheter. C'est un thème important que de vouloir acquérir la terre promise. Il y a là déjà le début d'une relation spéciale entre le peuple juif et sa terre. Il faut acheter ce qu'on possède a priori....
Il y a, profondément ancré dans l’inconscient des Juifs, le fait qu’on a définitivement repoussé à un temps mythique l’arrivée d’un messie mythique (surtout qu’il ne soit pas celui décrit par nos textes) cette histoire de « l’année prochaine à Jérusalem ». « On a eu dans dans l’antiquité hébraïque une tentatives d’avoir une nation à nous cela a échoué, on n’est pas fait pour cela : on sera les Juifs des Goyims ». C'est 3000 ans d’histoire. Et on se cherche alors tous les alibis possibles imaginables pour camoufler cela qu’en réalité on ne veut pas… et pourtant on ne peut pas ne pas le vouloir puisque c’est notre être... et donc cela prend une dimension mythique : « l’année prochaine à Jérusalem ! »
Il y a dans notre identité héréditaire de Juifs de l’exil une résistance à ce lien, qui semble aller de soi pour la Torah, entre le peuple et cette terre. Comme si on essaie de faire la preuve que nous sommes ici (en Israël) des étrangers comme le disent nos ennemis.
Une espèce d’ambivalence et de tension très difficile au niveau de l’exil spirituel : on parlait de la terre sainte et évidemment de Jérusalem.
Il y a un véritable mystère dans la relation du peuple Juif avec Erets Israël. Une sorte d’ambivalence que l’on ne rencontre jamais ailleurs. C'est bizarre ces temps qu'on vit aujourd'hui.... L'ambivalence tend à fondre au soleil. Les temps changent pour le peuple d'Israel...
Il y a un lien évident entre notre paracha et notre actualité.On veut absolument nous nier le droit d'être chez nous. Abraham relève le défi et notre génération aspire à retourner sur sa terre.
Chabbat chalom
Mazal Tov à la famille Benguigui
2 novembre 2015
Mazal Tov à Emmanuelle et Jonas Benguigui pour la naissance de leur petit garçon !
Un grand Mazal à nos amis Sylvie et Paul Benguigui ainsi qu'à la famille Soussan.